A l’approche des élections présidentielles américaines, Internet joue un rôle capital. Il permet non seulement de faire des campagnes indirectes, mais offre également la possibilité d’évaluer la cote de popularité d’une partie auprès du peuple. Cependant, il s’avère que certains sites de recherches ou médiatiques doivent rester dans le neutralisme. Or, il semblerait que le géant des moteurs de recherche penche pour une partie spécifique. En effet, depuis un moment, un site web d’information américaine a laissé échapper sur l’une de ses vidéos une accusation allant contre Google. La vidéo met en avant les suggestions de recherches que Google propose aux internautes. D’après les images, effectivement on peut penser que Google favoriserait la candidate démocrate Hillary Clinton. Cette vidéo vue plus de 22 millions de fois sur Facebook envenime l’atmosphère politique déjà tendue des Américains.
Le mobile de cette accusation
Après cette accusation, le représentant de la partie républicaine Donald Trump a tout de suite réagi contre Google. Il a stipulé que ce serait une honte pour le géant si ces propos sont justifiés. Selon la vidéo, il est visible que Google complète les recherches à propos d’Hillary Clinton par des suggestions flatteuses. Cependant, bon nombre d’internautes s’intéressent plutôt à ses délits qu’à ses programmes. Ainsi, il paraît logique de penser que les suggestions de recherche sont intentionnellement présentées. Comme si Google veut masquer les faits scandaleux d’Hillary Clinton en les omettant des propositions. Choses qui devraient être en premier place de la liste vue le nombre d’intéresser selon Google Trend. On peut percevoir que si l’on tape les mots-clés « Hillary Clinton cri » sur la barre de recherche, le mot « cri » est tout de suite complété par « crisis » ou « crim reform » au lieu de « crimes ».
La réaction de Google face à l’accusation
De son côté, Google a mis en avant ses meilleurs arguments pour contester cette affirmation. Même le blogueur Matt Cutts s’est rangé de son côté. En effet, la firme de Montain View a rappelé par un communiqué qu’il ne défend aucune couleur politique. Il a également expliqué que l’algorithme sur lequel est fondée l’autosuggestion n’affiche pas les propos péjoratifs ou offensants lorsqu’il est tapé avec le nom d’une personne. Enfin, Google a ajouté que les propositions de recherches sont données en fonction de la fréquence de recherche sur le même sujet.