Recevoir incessamment des publicités en surfant a le don d’agacer environ 83% des Français selon l’institut CSA. Fait notoire puisque c’est une des principales raisons ayant favorisé l’émergence et l’utilisation des bloqueurs de pubs et surtout, la montée en flèche d’Adblock.
Des publicités trop envahissantes : réactions et solutions
Effectuer des recherches et tomber sur les imposantes et encombrantes fenêtres « pop up », sur des bannières publicitaires, sur des pubs avec une activation automatique du son, sur des publicités vidéo pré-roll, ou sur un «interstitiel », c’est devenu un réel désagrément. Pourtant, la mise en place d’un bloqueur de pubs comme AdBlock Plus entrave le développement économique des éditeurs de contenus. Cependant, certains internautes envisagent la concession. En contrepartie d’une désinstallation de leur bloqueur de pubs, ils demandent la possibilité de fermer ou de skipper les pages publicitaires à l’ouverture d’un site : 46% sont pour la non-installation, 32% pour la désinstallation. Pour un résultat gagnant-gagnant, l’institut CSA propose aux régies et aux annonceurs de mettre en place des messages prenant en compte les besoins des visiteurs.
L’adblocking : une expérience devenue une référence
En 2016, on compte plus de 200 millions d’adblockers selon Teads. Selon des études, son adoption serait initialement liée à la baisse de la fluidité de navigation et aux formats forcés. A savoir, le navigateur Chrome est le plus sujet à une installation de l’Adblocker. On observe plus l’adblock sur un mobile que sur un laptop. Les internautes considèrent que c’est sur cette dernière que les publicités sont les plus envahissantes. De plus, les utilisateurs de ce type d’appareils sont plus nombreux que ceux utilisant un ordinateur ou autres. La raison pour laquelle l’adblocking émerge et gagne du terrain chez les internautes, c’est que celui-ci propose des solutions concrètes aux spots online intrusifs et aux désagréments émotionnels engendrés. Par conséquent, 24% des Français ont déjà ce logiciel installé sur leur ordinateur et 15% comptent l’adopter.
Source infographie : csa.eu